vile vilain vicieux 0 kill / 0 death 85 01/04/2016 | | Mer 18 Mai - 20:55 |
les enfers selon percy jackson L'intrigue de LOL se passe dans l'univers des saga Percy Jackson et Héros de l'olympe. Pour mieux visualiser quand tu rêvereras du forum (ça finira forcément par arriver), d'imaginer à quoi ressemblent les Enfers selon PJ, La Voix te propose toute une flopée de citations tirées des livres de Rick Riordan... - Charon :
Une musique d'ambiance se déversait par des haut-parleurs invisibles. Les murs étaient gris acier. Des cactus se dressaient dans les coins comme des mains de squelette. (...) Personne ne bougeait, ni ne parlait, ni ne faisait grand-chose. (...) Le vigile avait son bureau perché sur une estrade (...) C'était un homme grand et élégant, au teint chocolat et aux cheveux blonds décolorés, tondus à la mode militaire. Il portait des lunettes de soleil à monture d'écaille et un costume en soie italien assorti à ses cheveux. Une rose noire était épinglée à son revers de veste, sous une plaque en argent portant son nom. (...) - Vous vous appelez Chiron ? (...) il avait un sourire froid et doucereux, un peu comme un python avant d'engloutir sa proie. - Quel charmant garçon. (Il avait un accent étrange - britanique, peut être, mais aussi comme s'il avait appris l'anglais en seconde langue.) Dis moi mon vieux, ai-je l'air d'un centaure ? - N-non. - Monsieur, a-t-il ajouté avec onctuosité. - Monsieur. (...) - Répète après moi : CHARON. - Charon. - Formidable. Et maintenant : monsieur Charon. (...) - Monsieur Charon, ai-je dit. - Bien joué. (...) Et maintenant, en quoi puis-je vous aider, les petits morts ? (...) - Nous voulons allez aux Enfers. (...) - Voilà qui change agréablement, a-t-il commenté. (...) Franc et direct. Pas de hurlements. Pas de "il doit y avoir une erreur, monsieur Charon". (...) J'imagine que vous n'avez pas de pièces pour la traversée. Vous comprenez, normalement, avec des adultes, je mettrais le prix du ferry sur votre carte de crédit ou je l'ajouterais à votre dernière facture de câble. Mais les enfants... Hélas, vous ne mourez jamais préparés. Je suppose que vous allez devoir prendre un siège et attendre quelques siècles. (...) Tu crois qu'on peut m'acheter, graine de dieu ? Et... Euh, par simple curiosité, combien as-tu là ? - Beaucoup, ai-je fait. Je parie qu'Hadès ne te paie pas assez pour un boulot exigeant comme le tien. - Oh, et encore, tu n'en connais pas la moitié. Que dirais-tu de baby-sitter ces esprits à longueur de journée ? Toujours les mêmes rengaines, les "s'il vous plait, faites que je ne sois pas mort", "s'il vous plait, laissez-moi traverser gratuitement",. Je n'ai pas eu d'augmentation depuis trois mille ans. Tu crois que c'est bon marché, un costume comme ça ?
- La traversée du Styx :
Il nous a fait entrer dans l'ascenseur, déjà bondé d'âmes mortes qui tenaient chacune une carte d'embarquement verte. (...) Nous avions cessé de descendre et, à présent, nous avancions. Une brume flottait dans l'air. Autour de moi, les esprits commençaient à changer de forme. Leurs vêtements modernes clignotaient puis se changeaient en longues robes grises à capuche. (...) J'ai cligné des yeux très fort. Lorsque je les ai rouverts, le costume italien blanc cassé de Charon avait cédé la place à une longue robe noire. À l'emplacement de ses yeux, il n'y avait que des orbites vides (...) pleins de nuit, de mort et de désespoir. (...) L'ascenseur n'en était plus un. (...) Charon nous poussait avec une perche le long d'un fleuve sombre et huileux dans lequel tourbillonnaient des os, des poissons morts et d'autres objets plus surprenants : des poupées, des œillets écrasés, des diplômes détrempés aux bords dorés. - Le Styx, a murmuré Annabeth. Il est tellement... - Pollué, a dit Charon. Ça fait des milliers d'années que vous autres humains y jetez tout ce que vous apportez avec vous : vos espoirs, vos rêves, vos souhaits jamais réalisés. Déplorable traitement des déchets, si tu veux mon avis. Une brume s'élevait des eaux crasseuses. Au-dessus de nous, presque perdu dans l'obscurité, s'étendait un plafond de stalactites. Au devant, le rivage luisait d'un éclat vert, la couleur du poison. (...) Le rivage des Enfers est apparu. Une étendue de sable noir volcanique parsemée de rochers escarpés s'étirait sur une centaine de mètres, jusqu'au pied d'un haut mur de pierre (...) - Je t'aurais bien souhaité bonne chance, mon vieux, m'a dit Charon, mais ça n'existe pas ici.
- La queue :
Je ne sais pas trop ce que je m'étais imaginé (...) quelque chose d'un peu grandiose. Mais l'entrée des Enfers ressemblait à un croisement entre un péage d'autoroute et un poste de sécurité dans un aéroport. Il y avait trois entrées séparées regroupées sous une immense arcade noire avec un panneau : VOUS ALLEZ PÉNÉTRER DANS L'ÉRÈBE. Chaque entrée était équipée d’un portique détecteur de métal et de caméras de sécurité. Derrière, il avait des postes de péage tenus par des spectres en robe noire comme Charon. (...) Les morts faisaient la queue en trois files, deux devant des panneaux ENTRÉE SUR ENTRETIEN et une devant le panneau MORT DIRECTE. Le file MORT DIRECTE était fluide, tandis que les deux autres bougeaient à peine. (...) - La file rapide doit aller directement à l'Asphodèle, a-t-elle répondu. Pas de suspens. Les gens ne veulent pas courir le risque d'un jugement au tribunal parce que ça pourrait se retourner contre eux. (...) Le grondement était si fort, maintenant, que le sol tremblait sous mes pieds. (...)Planté exactement là où le chemin se divisait en trois, il y avait un énorme monstre un peu flou. (...) Tout ce que j'ai trouvé à dire, ce fut : - C'est un rottweiler. (...) À ce détail près bien sûr qu'il faisait à peu près la taille d'un mammouth, qu'il était presque invisible et qu'il avait trois têtes. (...) Les esprits qui empruntaient la MORT DIRECTE passaient carrément entre ses pattes de devant et sous sans ventre. (...) - Cerbère :
- Tu vois la balle ? a-t-elle crié. Tu veux la balle, Cerbère ? Assis ! Cerbère a paru aussi sidéré que nous. Ses trois têtes se sont penchés de côté. Ses six narines se sont dilatées. (...) J'étais persuadé que d'une seconde à l'autre, elle allait jouer le rôle du plus grand biscuit pour chien de la Terre. Mais Cerbère a léché ses trois paires de babines, a remué l'arrière-train et s'est assis en écrasant immédiatement une douzaine d'esprits qui passaient sous lui dans la file MORT DIRECTE. (...) Il l'a attrapée dans sa gueule du milieu. (...) Là-dessus, les deux autres têtes se sont attaquées à celle du milieu pour essayer de s'emparer du nouveau jouet. - Le tribunal :
Il y a plusieurs juges, qui président à tour de rôle. Le roi Minos, Thomas Jefferson, Shakespeare - ce genre de gens. Parfois ils regardent une vie et décident que cette personne mérite une récompense particulière : les Champs-Élysées. Parfois ils décident d'une punition. Mais la plupart des gens se sont contentés de vivre. Rien de spécial, ni en bon ni en mauvais. Alors ils vont à l'Asphodèle. - Et qu'est-ce qu'ils font ? - Imagine-toi, a dit Grover, dans un champ de blé du Kansas. Pour toujours. - Rude ai-je dit. - Pas aussi rude que ça, là-bas, a marmonné Grover. Regarde. Deux spectres en robe noire avaient pris un esprit à l'écart et le fouillaient. (...) - C'est le prêtre dont on a parlé aux informations, tu te souviens ? (...) C'était ce télévangéliste exaspérant qui avait récolté des millions de dollars pour des orphelinats dans l'État de New York puis qui s'était fait prendre à dépenser l'argent pour lui en se faisant installer des trucs comme des lunettes de toilettes plaquées or (...) Il s'était tué en fuyant les voitures de police au volant de sa "Lamborghini du Seigneur" (...) - Punition spéciale Hadès (...) les Furies... Les Bienveillantes inventent une torture éternelle pour chacun.
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